Mœbius considère que l’artiste d’aujourd’hui « doit se diversifier » et travailler avec d’autres formes d’expression multimédia : « Se limiter à être un dessinateur traditionnel, c’est un peu timide ».
Comment as-tu vécu ton art ?
J’ai eu la certitude que mon dessin était quelque chose d’unique et sans limites, un cadeau qui m’a donné la possibilité de croître, la conquête de quelque chose intérieur, métaphysique, magique ; mais, à la fois, tout a été très confus.
Qu’est-ce qui t’as surpris dans la vie ?
Ma propre capacité à percevoir la beauté dans l’autre, dans un paysage, dans l’art. La beauté est partout, mais est difficile d’ouvrir les yeux parce que nous avons la nécessité de juger et de choisir : j’aime, j’aime pas. Par la communication nous percevons de manière mystérieuse ses différents niveaux, des choses bonnes et mauvaises ; mais le niveau du merveilleux est quelque chose que j’essaye de thésauriser.
Que cherches-tu as raconter ?
J’aime beaucoup faire des choses sans motif et en confiance totale avec l’inconscient, parce que je crois qu’il y a un ange (un autre niveau de conscience) qui parle à travers nous ; mais l’utilité me fait perdre mes ailes, donc tout ce que je fais est inutile.
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